Literature
Aposelenie
Une sorcellerie de mots, un cri en cage, L’horizon d’enfer blanc marbre le paysage, Rutilantes blessures, sang de nuages, Mes pensées brûlent sous tes pétales d’orage. La foudre dissèque mes os et mes plumes, La lune de feu se fane et se noie de brume, Des nuits d’été ne reste que des écumes, Une poussière de ténèbres anthumes. A l’arbre de la mémoire je me pendis, Rêveur vacillant sous les voiles d’organdi ; Au nadir abscons d’Ursa, mon être mendie, Le ciel de tes yeux aux couleurs d’incendie.